Prélèvement d’organes sur personnes décédées: les textes réglementaires en majorité élaborés

APS vendredi, 01 février 2019

ALGER – Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, a affirmé, vendredi à Alger, que les textes réglementant les prélèvements d’organes sur personnes décédées sont, pour la plupart, « élaborés ».

« La nouvelle loi consacre les grands principes d’éthique et organisationnels sur les prélèvements d’organes sur personnes décédées. Les projets de textes réglementaires qui vont accompagner cette loi sont, pour la plupart, élaborés », a déclaré le ministre à l’ouverture du congrès France-Maghreb sur la transplantation.

Se félicitant que depuis 2018, année de la promulgation de la nouvelle loi sanitaire, l’Algérie dispose d’un cadre législatif inhérent aux greffes d’organes, il a souligné « l’engagement » de l’Etat dans le sens de « la promotion et de soutien » de ce programme, le qualifiant de « priorité de santé publique ».

Tout en déplorant les « limites » des dons d’organes à partir de donneurs apparentés, M. Hasbellaoui a estimé qu’il  fallait « tout mettre en œuvre » pour que le prélèvement se fasse à partir de personnes décédées, notant, dans ce sens, que l’Agence nationale des Greffes s’attèle, en partenariat avec l’Agence française de Biomédecine, à asseoir les organisations médico-techniques nécessaires ainsi que les formations complémentaires exigées ».


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Ceci, a-t-il ajouté, en plus de la mise en place d’un programme d’information et de communication en direction des citoyens, du personnel médical et des médias, afin d’adhérer à cette démarche, faisant observer que les réanimateurs sont « la pierre angulaire » de ce projet.

Tout en « remerciant » le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs pour le « soutien » apporté pour la mise en œuvre des greffes à partir de cadavres, M. Hasbellaoui a exprimé sa conviction que cette position va « très probablement »  aider le secteur de la santé à faire la promotion de cet objectif. Ceci, a-t-il poursuivi, en plus de « l’adhésion de tous les professionnels de la santé, de la société civile et des médias ».

Le ministre a relevé que, depuis 1986, seules les greffes sur donneurs vivants sont pratiquées en Algérie, rappelant l’expérience unique, réalisée en 2002 à Constantine, sur un donneur en état de mort encéphalique.

Depuis la première intervention, les greffes sur donneurs vivants sont devenues « une pratique courante » dans plusieurs services et régions du pays, citant, entre autres, les greffes rénales, hépatiques qui sont en train d’être « développées », a-t-il conclu.

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